jeudi 13 décembre 2012

La solidarité, ça s'apprends jeune.

Bon, je vous entends déjà le dire : "Pas encore quelqu'un qui veut nous dire de partager avec les autres, de dire aux êtres cher qu'on les aime, de s'acheter une honda civic..."

Non, Stop!!!

C'est juste un petit témoignage.  Pis, oui, ça va être cucu...

Pour ceux et celles que ça intéresse encore, voici ma petite histoire en ce jeudi soir.

Plusieurs d'entre vous savent que je suis un Grand Frère depuis maintenant 3 ans et demi.  Quelques-uns et quelques unes d'entre vous savent que depuis l'automne, mon Petit Frère vit maintenant dans un foyer de groupe du Centre Jeunesse de Québec.

Un foyer de groupe est un peu comme une maison "normale" croisée avec une garderie en milieu familial à la différence près que les jeunes qui y sont, y sont pour longtemps.  Ils ne retournent pas à la maison à la fin de la journée.  Leur maison, c'est le foyer de groupe, avec ses règles, ses pensionnaires et ses éducateurs / éducatrices.  Quand on est "tannant", on va dans sa chambre.  Si on est encore plus "tannant", ce sont les "transporteurs" qui viennent vous chercher et qui vous amène au Gouvernail.

Le Gourvernail, c'est une grosse bâtisse, avec des ailes, des barreaux et des agents d'intervention.  Ça vous dit quelque chose?

Bref, en ce jeudi soir, un beau célibataire comme moi aurait du se trouver dans un 5 @ 7 à conter fleurette à de jolies jeunes femmes à la recherche du Prince Charmant.

Mais, j'avais quelque chose de plus important.  J'étais invité à la Fête de Noël du foyer de groupe où mon Petit Frère vit depuis la fin septembre.

Tous les éducateurs (oui, il y a des hommes qui font ce métier et ils sont TRÈS COOL!!), les éducatrices, les parents des jeunes hébergés et les jeunes eux-même étaient conviés à ce petit buffet des Fêtes.

Comme je ne connais pas bien le milieu, je n'avais pas vraiment d'attentes.  À part que j'étais bien content de passer un peu de temps avec certaines éducatrices très charmantes que je n'avais qu'aperçues dans les dernières semaines!

Vers la fin du buffet, un des éducateurs, le plus jeune s'est déguisé en Père Noël et est venu cogner à la porte pour distribuer des cadeaux.  La plupart des cadeaux, savamment choisis par l'équipe du Foyer de Groupe, frappaient dans les mille.  Les jeunes étaient très contents.  Bon, ils ont reconnu l'éducateur déguisé (ils ont quand même entre 9 et 12 ans!) mais ils ont joué le jeu pour la petite soeur d'un des garçons qui était très impressionnée!

Pour les garçons : Dylan, Thierry, Mikel, Mathieu, Simon et Charles-André, je ne les avais jamais rencontrés tous ensemble.  Laissez-moi vous dire qu'il y en a 2-3 qui sont loin d'être des anges dans cette gang-là!  Les éducatrices et éducateurs ont tout mon respect pour le superbe travail qu'ils réalisent jour après jour avec des jeunes qui ne "prennent pas de break".

Revenons à la fête en elle-même.  Tous les jeunes avaient au moins un parent ou membre de leur famille qui était présent avec eux.

Tous, sauf Dylan.

Quand le Père-Noël eut terminé de distribuer les cadeaux donnés par l'équipe du Foyer de Groupe, il en restait quelques-un dans le fonds de la poche. C'était les garçons qui se faisaient des cadeaux entre eux!  Je n'en croyais pas mes yeux! Ils se faisaient des grosses colles pour se remercier!  Et les cadeaux, c'était des trucs qu'ils avaient déjà mais qu'un autre jeune du foyer aimerait avoir.  Exemple, Mikel a donné plusieurs de ses légos à Simon et sa casquette à Thierry.

Là où j'ai "pogné de quoi", c'est en jasant avec un des éducateurs du fait que les jeunes se donnaient des cadeaux entre eux.  Il m'a dit que ça s'était décidé il y a 2 jours lors que les gars avaient appris que Dylan serait seul à la Fête.  Spontanément, ils se sont mis à regarder dans leurs affaires pour lui trouver un petit quelque chose pour lui montrer qu'ils étaient là, eux!

Wow!

Je n'ai pas envie d'en dire plus.  Je sonnerais trop "moralisateur de Noël".  Tirez vos propres conclusions, moi j'ai les miennes et ça fait ma soirée.

"Avoir un Grand Frère, c'est bien.  En être un, c'est mieux!"

A+

Guillaume


mercredi 7 novembre 2012

La corruption et la collusion, la racine du problème!

Salut tout le monde!

Depuis quelques semaies, quand on discute d'actualité avec nos familles, nos amis et nos collègues, on parle inévitablement de la Commission Charbonneau, de la mafia montréalaise, des politiciens et des fonctionnaires corrompus.

On commence à peine à débroussailler le sujet et on est déjà stupéfaits de voir à quel niveau pouvait se rendre la corruption et les pratiques contraires à l'éthique professionnelle.  Le révélations choc se succèdent à un rythme effarant et le paysage politique québécois s'en verra changé à tout jamais.

On se donne le mal d'interviewer tous les acteurs du domaine : des professionnels, des fonctionnaires, des politiciens et des entrepreneurs.   On pose toutes les questions sur le "comment".

Qui donne de l'argent à qui?
Combien?
Sous quel forme?
Qu'est-ce-qu'on attends en échange?

Comme un médecin qui veut poser un diagnostic, on s'attarde à tous les symptômes de la maladie qu'on cherche à soigner.

C'est ici que j'aimerais prendre un peu de recul par rapport aux symptômes et qu'on essaie de trouver les causes de la fameuse maladie dont on souffre.

J'occupe moi-même un poste dans une entreprise qui soumissionne et exécute des contrats dans le domaine de la construction.  Je vis à tous les jours les frustrations reliées au processus d'appel d'offres et j'espère que mon expérience pourra éclairer la lanterne de mes pairs et amener des résultats constructifs dans mon domaine professionnel.

Mais avant de passer au gros du sujet, juste une petite définition-maison de ce qu'est un entrepreneur.

Un entrepreneur, c'est quelqu'un qui veut faire du profit.  (excusez le blasphème!)  Certains entrepreneurs visent le court terme et d'autres visent le long terme.   Certains ont une réputation à bâtir ou à défendre (pour continuer de faire du profit) et d'autres s'en foutent.

Alors, dans le système actuel d'octroi des contrats publics, c'est le soumissionnaire qui présente le plus bas prix et dont l'offre est conforme aux spécifications qui remporte le contrat.

Déjà là, ça cloche un peu.  Dans notre vie de tous les jours, est-ce-qu'on choisit toujours le produit le moins cher?  Je ne crois pas.  Sinon, il me semble qu'on verrait beaucoup plus de Kia Rio sur nos routes!

Lorsque 10 entrepreneurs soumissionnent le même projet, il y a de fortes chances qu'un de ceux-là sous-évalue le projet.  J'ai déjà connu un projet où un entrepreneur avait oublié un étage complet, sur un édifice de deux étages!  Déjà un obstacle pour l'entrepreneur honnête, fier et compétent qui soumissionne au meilleur de ses connaissances et de son savoir-faire et qui désire obtenir un contrat.

Je vous parlais de certains entrepreneurs qui visent le profit à court terme.  Hé bien, ces derniers peuvent voir une "faille" dans l'appel d'offre.  Une clause qui porte à interprétation.  Ils vont l'utiliser à leur avantage pour soumettre un prix plus bas.  Ils pourront ensuite aller chercher les $$$ manquants à leur projet en réclamant un "extra" car certains items n'étaient pas inclus dans leur soumission.  Ils seront alors détestés par le client et risquent de ne plus jamais faire affaire avec lui.

Par contre, l'entrepreneur honnête, fier et compétent est encore laissé sur les lignes de côté et ne se trouve pas de travail car son prix n'est pas le plus bas!

Ça devient donc de plus en plus difficile pour les entrepreneurs en général de se trouver des contrats et qui plus est, des contrats qui génèrent du profit!

Alors, comment s'arranger pour réussir à faire du profit malgré des règles du jeu qui pénalisent les honnêtes entrepreneurs?

Il faut influencer les gens qui font les règles!

Vous voyez donc où je m'en vais avec ça...  Il y a plusieurs moyens d'influencer les gens.  L'argent restera souvent la meilleure!  À partir d'ici, ce n'est qu'une question de créativité.

Heureusement, je suis persuadé que la grande majorité des entrepreneurs sont honnêtes et qu'ils refusent de tenter d'influencer les autorités par de l'argent.  Ils vont plutôt tenter de plaider la valeur de leur service après-vente, la qualité de leur travail, etc.

Certains organismes publics optent maintenant pour une formule où par un système de pointage, ils évaluent la valeur "non-monétaire" du produit offert par un entrepreneur en plus du prix.  Un peu comme on le fait nous-même au moment d'acheter une voiture, un outil ou un ordinateur!

En Europe, les autorités ont opté pour un système où lors d'un appel d'offre, on élimine le plus haut et le plus bas soumissionnaire.  Par la suite, on calcule la moyenne des prix soumis et on octroie le contrat au soumissionnaire dont le prix s'en approche le plus.

De cette manière, tout le monde a une chance d'obtenir un contrat et on élimine les erreurs, les interprétations malhonnêtes et les prix exagérés.

Et quand tout le monde a sa chance d'obtenir un contrat à un prix raisonnable, le besoin d'influencer les donneurs d'ouvrage devient absent!

J'espère que c'est une question sur laquelle se pencheront nos politiciens et qu'on passe le plus rapidement possible en mode solution dans ce dossier pour que les contribuables en aient le plus pour leur argent.

Au plaisir!


lundi 3 septembre 2012

Les élections : Le vrai choix

Salut tout le monde!

Ça faisait un petit bout de temps que je n'avais rien publié ici!  Plus d'un mois! wow!  La preuve que même les "grand'yeule" peuvent prendre un peu de repos.

Hé oui, je vais vous parler d'élections, de vote, de décision, etc...  Mais, j'ai voulu prendre ça d'un angle différent. En fait, probablement que vous vous poserez plus de questions après avoir lu ceci qu'avant.

Dans le fonds, peu importe l'élection, peu importe les partis, les candidats et les enjeux on se retrouve tous devant les 4 mêmes options. Ça a toujours été comme ça et ce le sera toujours. Affirmation gratuite? Peut-être pas, je vous laisse en juger par vous-même.

Je ne vous ferai pas attendre plus longtemps, voici les choix.

Voter POUR des idées.
Voter CONTRE des idées.
Voter POUR des gens.
Voter CONTRE des gens.

Un peu d'élaboration Guillaume s'il-te-plait?  Avec plaisir!

Voter POUR des idées :
Celle-ci est assez simple.  Chaque parti digne de ce nom arrive avec une plateforme électorale qui présente des projets et des idées.  Souvent, au-delà des gens qui forment le parti, les idées peuvent être attirantes et mériter notre vote.  Par exemple, pour quelqu'un qui pense que de faire un pays du Québec est une bonne idée, 3 options se présentent à lui pour la prochaine élection : Parti Québécois, Quebec Solidaire ou Parti Indépendantiste.


Voter CONTRE des idées :
C'est l'autre côté de la médaille de la première option.  Par exemple, quelqu'un qui est contre l'exploitation des ressources minières du Grand Nord québécois va vouloir voter pour un autre parti que le Parti Libéral.


Voter POUR des gens :
Celui-là, c'est mon préféré.  Peu importe la plateforme électorale d'un parti, peu importe les idées mises de l'avant, on votera d'abord pour la personnalité d'un candidat.  Ce qui est intéressant dans cet aspect, c'est qu'on a une confiance aveugle en une personne qui ne mets pas nécessairement de l'avant les mêmes idées que nous.  Peu importe les idées présentées par cette personne, on est confiant que ça sera bon pour nous.  On a eu un bel exemple dernièrement avec le regretté Jack Layton et le NPD.


Voter CONTRE des gens :
Le plus facile des quatre, définitivement.  Quand le courant ne passe pas avec un candidat, quand on a été trahis par un politicien, la plupart du temps, on va vouloir voter pour quelqu'un d'autre.  Probablement ce qui va se passer avec Jean Charest demain.

Là où ça devient intéressant, c'est quand on met tout ça dans un bol et qu'on brasse!

Qu'est-ce-qui est plus important?  Les idées ou les gens qui les amènent?
Que ce passe-t-il si on est pour certaines idées mais contre certaines autres présentées par le même parti?
Est-ce-que ce n'est pas plus simple que de voter pour ou contre une personne que de se casser la tête à lire les programmes électoraux?
Si on croit en des idées mais qu'on ne croit pas en la personne qui les représente, qu'est-ce-qu'on fait?

Pas évident tout ça!

Bonne réflexion, bon vote demain! :)






dimanche 8 juillet 2012

Je suis le gars qui...

Je suis le gars qui ne sait pas ce que c'est de se lever la nuit pour donner le biberon.

Je suis le gars qui est toujours disponible pour donner un coup de main.

Je suis le gars qui part en dernier de la fameuse "bière après la game"

Je suis le gars qui n'a pas de problèmes de couple.

Je suis le gars qui cuisine bien.

Je suis le gars qui connait les bons restos pour déjeuner pas cher.

Je suis le gars qui n'a pas de permission à demander.

Je suis le gars qui connait trop de monde.

Je suis le gars qui a le temps de s'impliquer dans une cause qui lui tient à coeur.

Je suis le gars qui est tanné de se faire demander pourquoi il est encore célibataire.

Je suis le gars qui a acheté une maison seul.

Je suis le gars qui aime la compagnie des femmes mais qui aimerait encore mieux le coeur d'une seule.

Je suis le gars qui ne se fait plus avoir par les vendeuses dans les boutiques de vêtements.

Je suis le gars qui rentre faire de l'overtime quand ses collègues sont occupés avec leurs familles.

Je suis le gars qui fait le ménage de la salle de bain juste avant que de la visite arrive.

Je suis le gars qui a trop vu de séries télé.

Je suis le gars qui est émerveillé de voir les enfants de ses amis grandir.

Je suis le gars qui se tient loin quand ces mêmes enfants remplissent leurs couches!

Je suis le gars qui a un divan avec une seule place "d'usée"

Je suis le gars qui est bon à marier.

Je suis le gars qui, semble-t-il, a des critères trop élevés.

Je suis le gars qui a un trop grand coeur.

Je suis le gars qui va sortir ses chums quand le leur se portera moins bien.

Je suis un vieux garçon.








mercredi 20 juin 2012

Le Mot du Président

Salut à tous!

Depuis 3 ans déjà, je suis impliqué dans les Grands Frères et Grandes Soeurs de Québec.   Je suis Grand Frère depuis maintenant 3 ans et c'est avec beaucoup de fierté et de motivation que j'entame ma 2ème année à titre de Président du conseil d'administration.

Si vous vous sentez appelés d'une certaine façon par le message ci-bas et que vous avez envie de contribuer d'une façon ou d'une autre, soyez bien à l'aise de m'en parler!


Bonjour à tous et à toutes.  Laissez-moi commencer en affirmant ma fierté d’avoir présidé l’édition 2011-2012 des Grands Frères et Grandes Sœurs de Québec.   Ce fut un réel plaisir que de contribuer  à au fonctionnement d’un organisme communautaire de première classe en compagnie de bénévoles et d’employés si dévoués au bien-être et au développement de notre jeunesse.
L’année qui vient de passer fut riche en événements.  On n’a qu’à penser à notre deuxième déménagement en 2 ans qui, on l’espère sera le dernier avant un petit bout de temps!  Nous pensions également pouvoir débuter l’année avec  l’intervenante contractuelle de l’année dernière mais suite à une réorientation de carrière de sa part, on a du relancer à la toute dernière minute le processus d’embauche afin de combler le poste contractuel en 2011-2012.
Malgré ce petits accrocs à notre plan de navigation, et grâce aux efforts et à l’enthousiasme de tous, nous avons profité de l’année pour mettre sur pied un journal interne (Le Petit-Grand) qui paraîtra entre 3 & 4 fois par an pour informer les bénévoles, les parents et nos partenaires des toutes dernières nouvelles de notre organisme.  Ceci tout en faisant notre travail de tous les jours en assurant une présence de qualité auprès de 107 enfants de la région de Québec.
Je m’en voudrais de ne pas parler de l’apport des parents dans notre organisme.  En tant que parent d’un « Petit » ou d’une « Petite », en plus de complices formidables, vous êtes nos yeux et nos oreilles.  Votre implication auprès de l’organisme nous permet d’ajuster la direction de notre travail afin d’être collés à votre réalité.  Vos commentaires et votre implication sont plus précieux que jamais!
Les années à venir seront des années de croissance et de développement pour les Grands Frères et Grandes Sœurs de Québec.  Notre travail auprès des jeunes est tellement efficace, valorisant et formateur qu’on se doit d’en faire profiter le plus grand nombre possible. Et ce, autant du côté « bénéficiaires » que bénévoles. Quand on me demande ce dont les Grands Frères et Grandes Sœurs de Québec ont le plus besoin, je leur réponds que notre matière première consiste en des gens exceptionnels, généreux et engagés.  Ce qui nous distingue de la plupart des autres organismes c’est qu’on donne du temps et de la présence de qualité aux jeunes qui sont en voie de devenir les Grands et les Grandes de demain.
Nous avons tous et chacun les meilleures raisons du monde d’être fiers de faire partie de l’organisation des Grands Frères et Grandes Sœurs de Québec. « Le pouvoir de donner est un grand privilège ».  Trop peu de gens ont la chance de donner comme nous le faisons.  C’est notre devoir d’ouvrir les portes et d’encourager nos proches à faire comme nous!

dimanche 3 juin 2012

Je ne gagne jamais rien!!!

Salut tout le monde!

C'est reconnu par tous, je suis un des gars les moins chanceux à l'Est du Mississippi quand vient le temps des tirages.  Quand mon enseignante à la petite école faisait tirer un (ou des!) prix, c'était jamais mon nom qui sortait.  Rassurez-vous, j'ai quand même réussi à passer par dessus cette épreuve et je suis aujourd'hui un homme équilibré malgré tout!

Mais dernièrement, il s'est passé quelque chose de bizarre et je suis bien curieux de savoir où ça va mener.

Je vous explique :

Ça fait maintenant 4 ans que je participe au tournoi de golf des Beaucerons de Sainte-Marie.  Comme dans tout bon tournoi, il y a quelques prix de présence qui sont tirés pendant le souper.  En gros, une 20aine de prix sur un total de 150 golfeurs.  C'est donc quand même un ratio intéressant : 13.3% de chance de repartir avec un prix.

Il y a deux ans, à ma grande surprise, mon nom sors du chapeau pour remporter un certificat-cadeau de 250$ dans une shoppe de vitres teintées de Sainte-Marie (AutoCréation ES, pour ne pas les nommer).  J'en parle pendant au moins un mois parce que ça ne m'arrive jamais ces trucs-là!

Mon auto ayant déjà des vitres teintées, je n'utilise pas le certificat.  Cet hiver, je le retrouve en faisant du ménage et comme il n'y a pas de date d'expiration, je décide de le donner à quelqu'un qui en aurait plus besoin que moi.  Je mets donc une petite annonce "à donner" sur LesPAC et ça part dans le temps de le dire.

Cette année, le tournoi des Beaucerons était ce vendredi le 1er Juin.  Je m'y retrouve encore une fois en compagnie de trois sympathiques partenaires d'affaires / clients et on passe une merveilleuse journée avec un score de +3.  Ce qui est quand même appréciable vu notre calibre dans ce sport!

Au souper, les tirages ont lieu comme à l'habitude.  Lorsqu'ils présentent le prix du certificat cadeau de 250$ dans la même shoppe de vitres teintées, je me penche vers mon voisin de table et je lui dit, tout fier : "J'ai gagné ce prix-là il y a 2 ans, mais comme j'en avais pas besoin, je l'ai donné!".  Et il me réplique : "Check-ben ça, c'est ton nom qui va sortir encore!"

On mets ça sur "Pause" pour faire un petit calcul.

1 chance sur 150 golfeurs de remporter précisément ce prix il y a 2 ans.

MULTIPLIÉ PAR (si je me souviens bien de mes maths de secondaire 2)

1 chance sur 150 golfeurs de remporter précisément ce prix cette année

ÉGAL : 1 chance sur 22 500 (soit 0,0044%) de chance de gagner le même prix à 2 reprises.

Hé bien, devinez quoi?

Ben oui... et je cite : "Le gagnant est : Guillaume de Montminy" (le monde scrappe souvent mon nom).

Ha ben calvaire...  Tout le monde est plié en deux à ma table, incluant moi.

C'est déjà hot, mais ça devient plus intéressant plus loin.

Est-ce un message que la vie m'envoie?  Je donne le certificat gagné 2 ans plus tôt, et là, je le re-gagne!
Il y a surement une raison qui fait que je dois aller faire un tour dans cette shoppe de vitre teintées.  C'est comme si une force suprême m'avait dit : "Nenon le cave, fallait pas le donner.  Il FAUT que tu y ailles".

Un peu capotant tout ça.

Je change de char dans moins d'un an.

À suivre...


dimanche 22 avril 2012

Et si on parlait de solution??

Bonjour tout le monde!

Hé oui, ça faisait longtemps que je me retenais mais là, j'en peux pus!  Faut que ça sorte.

Si jamais vous pensez avoir assez entendu parler de la situation actuelle des étudiants, vous pouvez arrêter votre lecture ici car c'est précisément de ça dont je veux vous entretenir!

Si vous avez l'esprit ouvert à un point de vue différent, je vous en prie, continuez votre lecture, partagez le message et faites part de vos suggestions / commentaires!

Voilà, comme j'aime mieux faire partie de la solution que du problème et que j'ai un esprit pratique, mon petit cerveau est arrivé à une proposition pour une nouvelle façon de financer les études supérieures : le Régime d'Études Supérieures.

(Le masculin est utilisé pour alléger le texte!)

Oups, avant de commencer, mes suggestions sont basées sur les énoncés suivants :

A) Le système d'éducation post-secondaire québécois est actuellement sous-financé et performe en-deçà de ce qu'on serait en droit d'exiger.

B) L'éducation post-secondaire devrait être accessible à tout le monde, sans discrimination par rapport aux moyens financiers.

C) L'éducation post-secondaire a pour but premier de procurer des emplois gratifiants et rémunérateurs aux gradués.

Si jamais vous n'êtes pas en accord avec un ou plusieurs de ces énoncés, vous ne serez surement pas en accord avec ma proposition de Régime d'Études Supérieures.

1- Fini les prêts et bourses.

(On ne crie pas tout de site, on attends d'avoir fini de lire svp...)

2- Les frais de scolarité sont défrayés à part égale par l'étudiant et le gouvernement :

3- L'étudiant défraie 0$ pendant qu'il est aux études.

4- Lorsque l'étudiant termine son programme, ou s'il quitte avant d'avoir terminé, il reçoit la facture pour son 50% et, un peu comme un RAP, dispose de 15 ans, sans intérêts pour la payer.

5- Les Universités et CÉGEPs  ne sont plus règlementés pour les frais qu'ils facturent aux étudiants / gouvernement.

Donc, si la formation d'un ingénieur coûte environ 100 000$, le gouvernement investit 50 000$ (qui sera amplement récupéré en impôts supplémentaires par la suite) et l'étudiant investit 50 000$ qu'il pourra payer via ses rapports d'impôts pendant les 15 prochaines années.

Voici les avantages, selon moi de cette proposition :

1- On s'assure que les gens qui commencent un programme d'études supérieures le terminent.
2- On s'assure que les gens choisissent un programme d'étude qui a les meilleures chances de mener à un emploi.  La contingence se fait automatiquement!
3- On s'assure d'avoir les candidats les plus motivés et les plus passionnés.
3- On s'assure de ne pas se priver d'excellents futurs médecins, professeurs, avocats, infirmières-bachelières parce qu'ils n'auraient pas les moyens de débourser les frais de scolarité.
4- Les établissements d'enseignement supérieur se livrent une saine compétition afin d'offrir les meilleurs programmes aux meilleurs prix.
5- On élimine un système lourd, complexe, discriminatoire et frustrant de prêts et bourses

Je crois que si on veut un système d'éducation post-secondaire performant et accessible, c'est la direction qu'on doit prendre.



vendredi 23 mars 2012

Le mythe de la "femme intimidante"

Salut tout le monde!

J'ai encore entendu cette semaine une femme dire qu'elle était déçue des hommes qui ne l'approchaient pas car elle était "intimidante".  Je ne sais pas spécialement pourquoi, mais il me semble que ça me dérange d'entendre ça.  Le pire, c'est que je pense que je me reconnais un peu là-dedans.  Non, non.. je ne pense pas être intimidant!  Mais en fait, juste à penser de devoir aborder une femme qui me plait ; ben, j'ai le trac!

Alors, par où commencer?

Selon moi, on parle d'une situation très québécoise.  Celles qui ont voyagé en Europe et ailleurs dans le monde vont surement me seconder dans cette prochaine affirmation :  Les français, les mexicains et les italiens sont loin d'être intimidés par les femmes!

Est-ce-que ce sont alors les hommes ou les femmes qui sont si différents ici d'ailleurs?

Bon, ce qui suit n'est que ma perception de choses.  Je n'ai pas de statistique ni de connaissances spéciales en sociologie ou en psychologie mais disons que j'observe un peu les choses aller et que je fais certains liens.  Peut-être suis-je le seul à les faire.  Dans ce cas, ça ne sera pas différent de l'habituel! ;)

Premièrement, le monde a beaucoup changé dans les dernières années. Aujourd'hui, on s'attends à ce que les hommes soient en pleine forme, épilés, riches, drôles et cultivés!  C'est du moins l'image de l'homme idéal / qui-a-du-succès-avec-les-femmes qui est projetée par les médias.  C'est un peu la même chose pour les femmes, mais ça fait plus longtemps que c'est comme ça, elles ont eu le temps de s'y faire!

En même temps, on utilise beaucoup l'image du "gars niaiseux et faible qui suit sa blonde".  Image bien populaire qui faire rire tout le monde et qui fait vendre des hypothèques (en, Nico?), du linge et des autos!  Pis le problème, c'est que,  nous les hommes, ON SE RECONNAIT LA-DEDANS!

On part donc avec 2 prises.  On pense qu'on doit être des top-modèles-millionnaires-drôle-cultivés pour plaire à une femme et, en même temps, on se voit comme des gros épais ridicules et sans colonne.  On peut bien être intimidés.

Et pour compléter le portrait, on donne aux femmes le pouvoir de décider de notre bonheur.

OK, on range les tomates et on me laisse terminer avant de se fâcher mesdames!

Les femmes ont trop de pouvoir sur les hommes car on a bien voulu leur donner.  On leur a donné le pouvoir de choisir nos vêtements, de décider des plans de voyages, du programme de la fin de semaine, etc...  Et, détrompez-vous messieurs, il n'y a pas là-dedans de conspiration féminine pour dominer le monde!  C'est seulement par habitude que nous, les hommes, on choisit de faire passer les désirs de notre bien-aimée avant les nôtres.  Quitte à savoir pourquoi on le fait. Le débat est ouvert!

De plus, on leur confie plus que notre bonheur, on leur confie notre vie!  Pensez à tous ces jeunes hommes dans la fleur de l'âge qui s'enlèvent la vie après une rupture amoureuse!  Comme si la vie de célibataire était si terrible...  Comme si on ne méritait pas de vivre si on n'est pas aimé!

Les gars, vs falloir se prendre en main.  Une maman, on en a déjà une! Ce que ça nous prends, c'est une PAR-TE-NAIRE.  Ça veut dire des pouvoir égaux.  Ça veut dire 2 opinions qui compte autant l'une que l'autre!  Des partenaires peuvent très bien exister l'un sans l'autre si le partenariat ne fonctionne pas!

Pis, un partenaire ne punit pas l'autre quand il ne fait pas ce qu'on s'attends de lui!

Quand on met tout ça bout à bout, qui intimide qui?
Je pense qu'on en fait un grand bout tout seul les mecs!

Bonne Chance à nous les gars!  On a du beau boulot devant nous!
Et, les filles, croyez-moi, vous serez bien mieux comblées par des hommes, des vrais! :)

samedi 25 février 2012

Petites Pensées Mexicaines

Juste un petit bonbon ce matin!

C'est un recueil des phrases qui m'ont traversé l'esprit lors de ma semaine de vacances sur la Riviera Maya.

"Pis dire que ces 2 filles-là vont à l'Église tous les dimanches..."

"Oui, la crème solaire coûte 2 fois le prix"

"Non, ya pas de deal à faire à Playa Del Carmen"

"On vas-tu finir de tipper un jour?"

"On est quel jour là?"

"Quand je vois des ontariens sur le party, ça me donne le goût de prendre ma carte du PQ"

"Quand je vois Jean-Guy pis Ginette au pool-bar, ça me donne le goût de déménager à Toronto"

"Oui, je viens de Québec.  Je sais que le Maire est Regis Labeaume pis qu' IL BOTTE DES CULS!!!"

"Okééééé, Riviera Maya c'est pas une ville!"

"Les filles arrêtez de changer de bikini, j'peux pas vous reconnaître!"

"Cherche pas les verres à shooters, ils ont pas de temps à perdre avec ça!"

"Dave esti! Met que tu reviennes à Montréal, va falloir que t'ailles au bronzage avec une cagoule pour égaliser ça!"

"Des Mariachis au déjeuner, ça doit pas être facile pour un lendemain de brosse!"

"On es-tu vraiment en train de jaser avec des Hells au bar de la piscine?"

C'est ça! Il ne vous reste qu'à imaginer un contexte! :)

Bonne Journée!


mercredi 11 janvier 2012

Pourquoi tout le monde capote avec l'histoire de fonds de pension!

Salut tout le monde!

Je prends le temps d'aborder ce sujet plate parce qu'il deviendra rapidement un sujet chaud! Spécialement pour les gens de notre génération!

En théorie, un gouvernement ne peut faire faillite.  Mais, oui, des gouvernements ont fait faillite!


Ce qui va suivre est mon opinion de ce qu'est une gestion équitable d'un régime de retraite :

Les employés cotisent un certain montant dans le fonds de pension sur chaque paie.
L'employeur cotise également un certain montant à chaque paie.
Tout cet argent est judicieusement placé et génère des revenus.
Les revenus varient selon les performances des marchés boursiers, monétaires et des taux d'intérêts.
Au moment où l'employé prends sa retraite, les cotisations de l'employé et de l'employeur cessent et on fait le total de l'argent accumulé par l'employé.
Ensuite, le nouveau-retraité décide d'à quel rythme il retire son argent du fonds afin de subvenir à ses besoins.

Voici comment fonctionne le régime de retraite des employés du gouvernement provincial du Québec :


Les employés cotisent un certain montant dans le fonds de pension sur chaque paie.
L'employeur ne cotise pas au moment de la paie. (Voir explication #1)
Tout cet argent est judicieusement placé et génère des revenus.
Les revenus varient selon les performances des marchés boursiers, monétaires et des taux d'intérêts.
Au moment ou l'employé prends sa retraite, celui-ci reçoit un montant déterminé d'avance (Voir explication #2)

Explication #1 :

Les gens qu'on a élus pour prendre soin de notre avoir collectif décidèrent il y a plusieurs années qu'il n'était pas intelligent que l'employeur (lire gouvernement, lire nous, les contribuables) cotise au fonds de pension des employés de l'état. Ce faisant, il y a moins d'argent de placé pour générer des revenus et arriver à verser les meilleurs prestations aux retraités!  Pourquoi ils ont décidé ça?  Bien simple : Au lieu de payer au moment de la cotisation, nous allons payer l'argent manquant (s'il y a lieu) au moment de la prestation!  C'était facile à ce moment-là, parce qu'il y avait très peu de retraités de la fonction publique donc, peu ou pas d'argent à sortir des coffres.  Quelle erreur!!!  Nos brillants élus n'ont pas pensé que la population vivait de plus en plus vieux, que les marchés boursiers pouvaient subir de graves baisses?


Explication #2 :

Les retraités reçoivent un montant déterminé d'avance jusqu'à leur mort et ce, peu importe ce qui reste dans les coffres du fonds. Par exemple, 80% de leur salaire annuel lors de leur dernière année à l'emploi.  On a décidé de faire une promesse à des gens en ne sachant pas si on allait pouvoir la remplir!  S'il n'y a pas d'argent dans le fonds, l'employeur se doit de combler la différence.  L'employeur, dans le cas qui nous intéresse, c'est le gouvernement et le gouvernement, c'est nous! Ce qui est grave, c'est qu'on paie beaucoup plus au moment de la prestation que si on avait payé au moment de la cotisation! On doit payer la différence à même nos impôts!  Ces mêmes impôts qui devraient servir à nous payer des services de santé, d'éducation et de transports.  Au lieu de ça, on paie pour une (autre) décision irresponsable de nos élus!

Conclusion :


Plus le temps avance et plus le nombre de retraités augmente et plus le nombre d'employés diminue!  Le fonds de retraite des employés du gouvernement provincial est déjà en déficit.  C'est à dire qu'à chaque mois, on prends de l'argent de nos impôts pour payer la retraités!  Plus ça va avancer, plus la partie déboursée par le gouvernement sera élevée.  Si on veut que nos impôts servent le plus possible à ce pourquoi ils sont destinés, il faut qu'on aborde la question maintenant avec les politiciens et que ça devienne un enjeu des prochaines élections afin qu'on réajuste le tir le plus raidement possible.

Les employés du gouvernement et les retraités méritent autant leur pension que tout le monde.  Par contre, il faut s'assurer que les générations futures ne soient pas défavorisées par les mauvaises décisions du passé.