lundi 20 juin 2011

La petite ville, la grande ville et mon estime personnelle!

Salut tout le monde!

Faisait un brin que je n'avais pas laissé un petit mot ici.  Bon, je ne me ferai pas d'illusions, je ne crois pas que ça ait manqué réellement à qui que ce soit!

Ceux qui me connaissent savent que je dis souvent que j'ai la "double-citoyenneté" Montréal-Québec.  J'ai grandi dans l'est de Laval et je suis maintenant à Québec depuis 9 ans!  Je suis quelqu'un qui observe bien des choses chez les autres mais aussi chez ma propre personne. On parle souvent des différences entre Québec et Montréal et de l'éternel guerre à savoir où est la meilleure place pour vivre.  Mais, je vais éviter d'entrer dans ce débat directement car tout le monde a sa propre idée et c'est bien correct ainsi!

J'aimerais parler de comment la petite ville a une influence différente de la grande ville sur l'estime personnelle des gens.

Dans une grande ville, on peut :

1- Se crisser de tout le monde puisque tout le monde se crisse de toi.

Dans une petite ville (oui, j'inclus Québec là-dedans!), on peut :

1- Rencontrer les mêmes personnes sur le chemin du travail tous les matins.
2- Se faire interpeller au Centre Commercial par plusieurs personnes qu'on connait.
3- Savoir exactement où habitent nos collègues de travail et nos clients.
4- Revoir les mêmes faces semaine après semaine au 5@7 du jeudi.
5- Croiser la "date" du samedi pendant la "date" du dimanche.
6- Te "connaître" sans même t'avoir rencontré!

Maintenant, c'est ici que vous allez me dire : "Guillaume, c'est ton problème ça...  Ya personne qui t'as imposé ces règles"  Pis je vais dire : "Vous avez bien raison... Je vais changer, promis!" LOL!

Dans une petite ville, quand t'es un gars politiquement correct et bien élevé, tu te dis : "Faut pas envoyer chier les gens qui ne t'apprécient pas car tu ne sais jamais quand ils pourraient rebondir dans ta vie d'une façon ou d'une autre!"


Dans une grande ville, même si t'es politiquement correct et bien élevé, tu te dis : "Même si je l'envoie chier, je ne verrai plus jamais cette personne de ma vie..."

L'effet pervers, c'est qu'en se forçant à rester gentil avec tout le monde, on se dit intérieurement et inconsciemment qu'il  faut être fin avec les autres pour qu'ils nous apprécient.  Et à partir de ce moment, c'est la glissade de l'estime personnelle.  On se dit que tout le monde vaut mieux que soi. Pourquoi veut-on être appréciés par du monde qu'on apprécie pas vraiment?  Qui a vraiment besoin d'être aimé par tout le monde?  

Quand tu te permets d'envoyer promener du monde qui ne t'apprécient pas, le message inconscient est : " Je vaux mieux que ça...  Si ça fait pas, passe ton chemin!".  Wow, quelle libération! (les gars de Québec, vous venez de comprendre pourquoi les gars de Montréal sont fraichier!)

Quand on lit ça, on comprends mieux pourquoi les gens des régions qui arrivent dans les grandes villes changent soudainement! (Ceux qui me connaissent savent que je me retiens à 2 mains ici!)  On peut aussi comprendre pourquoi les gens des plus grandes villes se mettent à étouffer en région!

Les spécimens qui survivent sont ceux qui s'adaptent le mieux à leur environnement!

A+