mercredi 11 janvier 2012

Pourquoi tout le monde capote avec l'histoire de fonds de pension!

Salut tout le monde!

Je prends le temps d'aborder ce sujet plate parce qu'il deviendra rapidement un sujet chaud! Spécialement pour les gens de notre génération!

En théorie, un gouvernement ne peut faire faillite.  Mais, oui, des gouvernements ont fait faillite!


Ce qui va suivre est mon opinion de ce qu'est une gestion équitable d'un régime de retraite :

Les employés cotisent un certain montant dans le fonds de pension sur chaque paie.
L'employeur cotise également un certain montant à chaque paie.
Tout cet argent est judicieusement placé et génère des revenus.
Les revenus varient selon les performances des marchés boursiers, monétaires et des taux d'intérêts.
Au moment où l'employé prends sa retraite, les cotisations de l'employé et de l'employeur cessent et on fait le total de l'argent accumulé par l'employé.
Ensuite, le nouveau-retraité décide d'à quel rythme il retire son argent du fonds afin de subvenir à ses besoins.

Voici comment fonctionne le régime de retraite des employés du gouvernement provincial du Québec :


Les employés cotisent un certain montant dans le fonds de pension sur chaque paie.
L'employeur ne cotise pas au moment de la paie. (Voir explication #1)
Tout cet argent est judicieusement placé et génère des revenus.
Les revenus varient selon les performances des marchés boursiers, monétaires et des taux d'intérêts.
Au moment ou l'employé prends sa retraite, celui-ci reçoit un montant déterminé d'avance (Voir explication #2)

Explication #1 :

Les gens qu'on a élus pour prendre soin de notre avoir collectif décidèrent il y a plusieurs années qu'il n'était pas intelligent que l'employeur (lire gouvernement, lire nous, les contribuables) cotise au fonds de pension des employés de l'état. Ce faisant, il y a moins d'argent de placé pour générer des revenus et arriver à verser les meilleurs prestations aux retraités!  Pourquoi ils ont décidé ça?  Bien simple : Au lieu de payer au moment de la cotisation, nous allons payer l'argent manquant (s'il y a lieu) au moment de la prestation!  C'était facile à ce moment-là, parce qu'il y avait très peu de retraités de la fonction publique donc, peu ou pas d'argent à sortir des coffres.  Quelle erreur!!!  Nos brillants élus n'ont pas pensé que la population vivait de plus en plus vieux, que les marchés boursiers pouvaient subir de graves baisses?


Explication #2 :

Les retraités reçoivent un montant déterminé d'avance jusqu'à leur mort et ce, peu importe ce qui reste dans les coffres du fonds. Par exemple, 80% de leur salaire annuel lors de leur dernière année à l'emploi.  On a décidé de faire une promesse à des gens en ne sachant pas si on allait pouvoir la remplir!  S'il n'y a pas d'argent dans le fonds, l'employeur se doit de combler la différence.  L'employeur, dans le cas qui nous intéresse, c'est le gouvernement et le gouvernement, c'est nous! Ce qui est grave, c'est qu'on paie beaucoup plus au moment de la prestation que si on avait payé au moment de la cotisation! On doit payer la différence à même nos impôts!  Ces mêmes impôts qui devraient servir à nous payer des services de santé, d'éducation et de transports.  Au lieu de ça, on paie pour une (autre) décision irresponsable de nos élus!

Conclusion :


Plus le temps avance et plus le nombre de retraités augmente et plus le nombre d'employés diminue!  Le fonds de retraite des employés du gouvernement provincial est déjà en déficit.  C'est à dire qu'à chaque mois, on prends de l'argent de nos impôts pour payer la retraités!  Plus ça va avancer, plus la partie déboursée par le gouvernement sera élevée.  Si on veut que nos impôts servent le plus possible à ce pourquoi ils sont destinés, il faut qu'on aborde la question maintenant avec les politiciens et que ça devienne un enjeu des prochaines élections afin qu'on réajuste le tir le plus raidement possible.

Les employés du gouvernement et les retraités méritent autant leur pension que tout le monde.  Par contre, il faut s'assurer que les générations futures ne soient pas défavorisées par les mauvaises décisions du passé.