dimanche 22 avril 2012

Et si on parlait de solution??

Bonjour tout le monde!

Hé oui, ça faisait longtemps que je me retenais mais là, j'en peux pus!  Faut que ça sorte.

Si jamais vous pensez avoir assez entendu parler de la situation actuelle des étudiants, vous pouvez arrêter votre lecture ici car c'est précisément de ça dont je veux vous entretenir!

Si vous avez l'esprit ouvert à un point de vue différent, je vous en prie, continuez votre lecture, partagez le message et faites part de vos suggestions / commentaires!

Voilà, comme j'aime mieux faire partie de la solution que du problème et que j'ai un esprit pratique, mon petit cerveau est arrivé à une proposition pour une nouvelle façon de financer les études supérieures : le Régime d'Études Supérieures.

(Le masculin est utilisé pour alléger le texte!)

Oups, avant de commencer, mes suggestions sont basées sur les énoncés suivants :

A) Le système d'éducation post-secondaire québécois est actuellement sous-financé et performe en-deçà de ce qu'on serait en droit d'exiger.

B) L'éducation post-secondaire devrait être accessible à tout le monde, sans discrimination par rapport aux moyens financiers.

C) L'éducation post-secondaire a pour but premier de procurer des emplois gratifiants et rémunérateurs aux gradués.

Si jamais vous n'êtes pas en accord avec un ou plusieurs de ces énoncés, vous ne serez surement pas en accord avec ma proposition de Régime d'Études Supérieures.

1- Fini les prêts et bourses.

(On ne crie pas tout de site, on attends d'avoir fini de lire svp...)

2- Les frais de scolarité sont défrayés à part égale par l'étudiant et le gouvernement :

3- L'étudiant défraie 0$ pendant qu'il est aux études.

4- Lorsque l'étudiant termine son programme, ou s'il quitte avant d'avoir terminé, il reçoit la facture pour son 50% et, un peu comme un RAP, dispose de 15 ans, sans intérêts pour la payer.

5- Les Universités et CÉGEPs  ne sont plus règlementés pour les frais qu'ils facturent aux étudiants / gouvernement.

Donc, si la formation d'un ingénieur coûte environ 100 000$, le gouvernement investit 50 000$ (qui sera amplement récupéré en impôts supplémentaires par la suite) et l'étudiant investit 50 000$ qu'il pourra payer via ses rapports d'impôts pendant les 15 prochaines années.

Voici les avantages, selon moi de cette proposition :

1- On s'assure que les gens qui commencent un programme d'études supérieures le terminent.
2- On s'assure que les gens choisissent un programme d'étude qui a les meilleures chances de mener à un emploi.  La contingence se fait automatiquement!
3- On s'assure d'avoir les candidats les plus motivés et les plus passionnés.
3- On s'assure de ne pas se priver d'excellents futurs médecins, professeurs, avocats, infirmières-bachelières parce qu'ils n'auraient pas les moyens de débourser les frais de scolarité.
4- Les établissements d'enseignement supérieur se livrent une saine compétition afin d'offrir les meilleurs programmes aux meilleurs prix.
5- On élimine un système lourd, complexe, discriminatoire et frustrant de prêts et bourses

Je crois que si on veut un système d'éducation post-secondaire performant et accessible, c'est la direction qu'on doit prendre.